Ylangle 21 octobre 2015 à 01:58
Ils se déshabillent peu à peu,
On en voit davantage à chaque fois,
On attend,
Un léger frémissement
Court sur l' épiderme .
Sous la lumière ,
Ils sont différents ,
Plus beaux
Plus grands
Plus forts.
Sous la force de la musique,
Ils ondulent
Et leurs corps souples
Sont vivants et volupté.
Sous la force du vent,
Les arbres devant ma fenêtre
Perdent leur parure
Peu à peu.
La lune jette leur silhouette noire
Puissante et virile.
Leur nudité nous rappelle
Que bientôt
Le froid viendra
Nous piquer le visage.
Striptease nostalgique de l' automne
Qui met la nature en veilleuse
Abandonnant tuniques flamboyantes
Aux torses de bois dénudés.