Les couples qui rient ensemble ont de meilleures relations
Laura Kurtz, chercheur américaine de l’université de Caroline du nord, a livré une étude sur les couples et le rire dans la revue scientifique Personal Relationships.
L'étude avait pour objectif de découvrir si le rire peut être représentatif de la qualité des relations au sein d'un couple.
Elle a donc filmé, avec d'autres scientifiques, les réactions de plus de 70 couples unis depuis une moyenne de 4 ans lorsqu'on leur a demandé comment ils s'étaient rencontrés.
L'étude analysait les rires de chaque couple et l'on demandait ensuite à chaque couple où en était leur relation.
Le rire est un comportement humain omniprésent qui se produit le plus souvent dans un contexte social. Toutefois, les données reliant le comportement de rire avec des résultats psychologiques ou sociaux sont exceptionnellement rares. Ici, les auteurs attirent l'attention sur le rire partagé comme un marqueur objectif utile de la relation bien-être du couple.
Les analyses multi-niveaux ont révélé que la proportion de la conversation passé à rire simultanément avec le partenaire, pour ces 71 couples hétérosexuels, pouvait être associée à des évaluations positives globales de la qualité de la relation.
En 2014, huffingtonpost.fr relevait déjà que les couples heureux savent dédramatiser leurs difficultés en se faisant rire l'un l'autre.
Il ne faut pour autant pas en déduire que les couples qui ne rient pas ne seraient pas heureux.
Simplement que ceux qui rient beaucoup le seraient plus.
Mais aucune étude, à notre connaissance, n'a encore validé si les couples qui rient le plus sont aussi ceux qui se séparent le moins.
Kurtz, L. E. and Algoe, S. B. (2015), Putting laughter in context: Shared laughter as behavioral indicator of relationship well-being. Personal Relationships. doi: 10.1111/pere.12095
Laura E. Kurtz, Department of Psychology, University of North Carolina at Chapel Hill; Sara B. Algoe, Department of Psychology, University of North Carolina at Chapel Hill.
This work was supported by a National Institute of Mental Health grant (MH59615) to Dr. Barbara Fredrickson.