Séparation / divorce

De plus en plus de foyers "célibataire + enfant(s)"

 

La monoparentalité, notion apparue en France dans les années 1970, est de plus en plus répandue. Le nombre de familles monoparentales ne cesse d’augmenter et atteint 1,6 million en 2011. Ce simple dénombrement sous-estime toutefois l’étendue de ce phénomène. Nombreux sont les mouvements d’entrée et de sortie de la monoparentalité, et 16 % des familles monoparentales observées en 2011 se sont formées en 2010.

La catégorie des familles monoparentales recouvre en outre une diversité de situations familiales : 130 000 parents « isolés » ont un conjoint qui vit dans un autre logement, 200 000 parents « isolés » vivent dans le même ménage que d’autres adultes, 190 000 parents « isolés » n’ont jamais vécu en couple.

Le niveau de diplôme des parents isolés a augmenté depuis les années 1990, mais leur position relative s’est dégradée par rapport à celle des parents en couple, dont le niveau de diplôme a progressé encore davantage. Alors qu’en 1990, les mères isolées étaient plus souvent actives occupées que celles en couple, la situation s’est inversée en 2012.

Les causes de la monoparentalité ont changé avec les transformations de la société : le veuvage en est de moins en
moins souvent à l’origine, alors que les divorces ou les séparations de couples concubins sont de plus en plus fréquents

Même s’ils ne constituent pas une unité homogène, ces parents isolés présentent toutefois des points communs : ils cumulent souvent des niveaux de vie plus bas, de fortes contraintes familiales et généralement des conditions d’accès au marché du travail ou d’emploi moins favorables.

200 000 familles monoparentales vivent avec d’autres adultes
Pris dans leur ensemble, 88 % des parents « isolés » vivent dans un ménage simple, composé seulement du parent et de
ses enfants (tableau 1). Dans les autres cas – 200 000 familles –, la famille monoparentale vit avec d’autres adultes,
formant un ménage « complexe ». Le parent, que l’on dit « isolé » car il ne vit pas avec un conjoint, ne vit alors pas seul
avec ses enfants. Dans quatre de ces cas sur dix, l’autre adulte est un ascendant.

Les plus jeunes des parents isolés vivent plus souvent dans un ménage complexe. C’est le cas de 21 % des parents
isolés de moins de 30 ans, contre 10 % pour les plus de 30 ans. De plus, dans un ménage complexe, un parent isolé sur
cinq n'a jamais vécu en couple, contre un parent isolé sur dix vivant en ménage simple. Au total, 12 % des parents isolés
n’ont jamais vécu en couple.
Lorsque le parent isolé vit avec un de ses parents, il a en moyenne moins d’enfants que l’ensemble des parents isolés. En
effet, 75 % des familles monoparentales vivant avec un ascendant ne comptent qu’un enfant, contre 59 % pour l’ensemble
des familles monoparentales.

Célibataire avec enfant(s) est de plus en plus fréquent.
Habituez vous à l'idée que, passé 30 ans, vous rencontrerez probablement surtout des célibataires ayant déjà progéniture !

drees.sante.gouv.fr



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